Petite FAQ JeValide
À l’occasion d’un petit sondage fait par un établissement, je souhaiterai répondre ici aux remarques qui m’ont été remontées sur l’application JeValide.
- JeValide est trop complexe à prendre en main, il n’y a pas assez d’aides intégrées.
Je pourrais sûrement améliorer cela, mais cela prendra du temps. JeValide évolue tout le temps avec les nouvelles demandes, et il est vrai que la documentation n’augmente pas à la même vitesse. Cependant, au vu du nombre de possibilités de JeValide, il est difficile de faire une interface facile à comprendre, où l’interface est évidente, donc il faudrait des boutons d’aide un peu partout. Le choix a été fait de mettre dans l’app tout ce que les enseignants demandent, mais cela est forcément au prix de la complexité de l’app. J’essaie tout de même de suivre la philosophie d’Apple, qui est de mettre les parties complexes dans des zones un peu cachées, afin de simplifier l’usage général, mais c’est au prix de plus de complexité pour l’accès aux fonctions avancées. Je vais essayer de travailler sur cela.
- Les photos prises par les élèves sont trop petites dans les bilans.
Il y a un compromis à avoir entre la taille des images et le poids du PDF (et de la base des élèves). C’est un équilibre difficile, car en mettant des photos trop grandes, on se plaint de l’augmentation du poids du PDF qui n’arrive plus à passer par email. Je peux ajouter quelques réglages, mais il y a un risque que l’on dise ensuite que les images sont floues, ou que l’on dise que les PDF sont trop lourds.
- Le bilan n’est pas très beau.
Là, il y a sans doute des choses à faire. Mais récemment, j’ai changé juste un saut de page et j’ai eu des plaintes, je dois donc faire les modifications avec parcimonie…
Si quelqu’un peut me donner un modèle, je pourrai essayer de le suivre et en faire un nouveau type de bilan. Ce nouveau modèle pourrait aussi, peut-être, résoudre le problème des tailles des photos.
Personnellement, je pense que la page de garde est à retravailler, mais le reste me semble pas mal.
- Il n’y a pas d’audio dans le PDF.
C’est vrai. Il faudrait, pour que l’audio soit disponible que je fasse un serveur web pour contenir cet audio, ainsi un lien dans le PDF permettrait d’accéder à l’enregistrement. Cela revient à faire le stockage de tout ou partie des données de JeValide dans le web. À cause des règlements sur la protection des données personnelles, j’ai pris la décision dès le début de laisser toutes les données dans l’iPad. Mettre l’audio dans les PDF revient donc à revenir sur l’un des fondements de JeValide, et je n’y suis pas prêt.
- Les opérations d’envoi de PDF sont trop longue.
Effectivement, c’est une remarque que l’on me fait de temps en temps. Je considère que cela n’est pas prioritaire, car c’est une opération que l’on ne fait que deux ou trois fois dans l’année. Pour régler ce problème sans faire de serveur web, je devrais accéder directement à votre serveur de mail, ce qui demandera de configurer votre compte dans JeValide.
C’est dans mes projets, notamment avec JeValide Académique puisqu’il serait plus simple de configurer le serveur de mail sortant (chaque académie à ses propres réglages).
- Entrer les commentaires des bilans est long.
J’ai prévu une nouvelle interface globale pour gérer les commentaires, cela devrait s’améliorer. C’est une demande que j’ai souvent et je pense donc le faire assez vite.
- Les parents ne peuvent pas accéder aux données en temps réel.
C’est une des grandes différences entre JeValide et ses concurrents. Presque tous les autres sont des sites web avec abonnement (et souvent des start-up). Le fait que le produit soit un site web permet de gérer des accès parentaux. Quelques remarques sur le sujet :
- avec les sites web, se pose la question de la gestion des données personnelles. Avec JeValide aussi, mais à un moindre niveau.
- avec les sites web, l’application doit être connecté, certains établissement refuse le wifi dans les classe.
- vous avez le risque d’un plantage du serveur web, ou du résxeau. Même de grandes sociétés comme BlackBerry (plantage du système de mail pendant 3 jours), Google (plantage d’une seule demi-heure, car ce sont les meilleurs), etc., ont du mal à maintenir un service. Pour une petite société c’est évidement plus difficile.
- avec les sites web, vous avez le risque d’un dépôt de bilan de la société qui coopérait le service en milieu d’année. Avec JeValide, votre achat restera valable. Si vous aviez connaissance de la fin d'ABC-Application, vous auriez quelques années devant vous, le temps que les produits Apple évoluent trop pour la dernière version de JeValide.
- avec les sites web, vous n’avez pas besoin de sauvegarde (ou vous avez l’impression de ne pas en avoir besoin). C’est de la responsabilité du service web que de ne pas perdre vos données, et de les protéger. Mais même de grandes sociétés, comme SONY qui a perdu des millions de numéros de cartes bancaires, ne vous garantissent pas à 100% la sécurité de vos données. Il vaut donc mieux faire des sauvegardes tout de même.
Futur
Je peux prévoir de faire un JeValide en web, mais ce serait un autre produit. La philosophie de l’application serait différente, et donc les fonctionnalités aussi. Cela obligerait à prendre un abonnement assez cher (10 EUR/mois au minimum, on obtient du 120EUR/an à la place des 25 EUR/licence actuels). L’avantage est que cela pourrait fonctionner sous Android, avec plusieurs appareils en simultané, et avec un accès parental. Ce projet n’est cependant pas pour tout de suite, car je ne le ferai pas seul, et il faudra sûrement que je change le statut de ma société et que je cherche des financements externes. Le travail pour faire de JeValide un service web est assez conséquent, je ne le ferai qu’à la condition d’une garantie financière suffisante, car sans embauches, cela ralentira mes autres développements.
En attendant d’hypothétiques changements d’échelles de ma société, je vais certainement essayer de faire un service web gratuit pour générer une base d’items. Cela permettra une coopération plus facile entre enseignants, et cela permettra de commencer un service web sans les données personnelles des enfants.
Emmanuel CROMBEZ